Ciné-débat sur la justice restaurative

CINE-DEBAT le jeudi 6 Avril 2023 au Méliès Jean Jaurès à 20h30


Questionner les démarches de médiation restaurative et prendre connaissance des expériences conduites dans le département avec le Groupe Prison Saint Etienne et les personnels du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation .
La justice restaurative est un exemple de médiation concernant auteurs et/ou victimes qui peut prendre des formes diverses (confrontation  auteurs /victimes, parrainages). Toutes concourent à réinsérer les personnes dans une démarche personnelle en interaction avec leur milieu familial et social.

Nous tenons à vous présenter le film « Je verrai toujours vos visages », en salle à partir du 29 mars, et dont le sujet devrait vous intéresser.

Après Pupille, qui nous parlait d’adoption, Jeanne Herry signe un film sur la justice restaurative. Porté par un beau casting (Adèle Exarchopoulos, Elodie Bouchez, Leïla Bekhti, Gilles Lellouche, Denis Podalydès…), le film rend visibles celles et ceux qui œuvrent à cette nouvelle forme de justice, à côté de la justice « classique ». Pour son 3ème long métrage, la réalisatrice de Pupille met en lumière un sujet encore méconnu en France. Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infraction de dialoguer entre eux dans des dispositifs sécurisés.

Nassim (Dali Bensalah), auteur de homejacking, comme Chloé (Adèle Exarchopoulos), victime de viols incestueux, s’engagent l’un et l’autre dans une mesure de justice restaurative. Autour deux : d’autres victimes, d’autres auteurs et des encadrants professionnels et bénévoles. Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du film, des réparations intimes individuelles, enfantées par la rencontre de ces individualités.

Filmer la parole et la naissance d’un rapprochement s’avère passionnant et les acteurs, visiblement habités par les récits qu’ils endossent, livrent une prestation unanimement vibrante. On partage un bout de cette aventure humaine intense et lumineuse et on sort de la séance grandi.

L'équipe du film a travaillé avec l'Institut Français pour la Justice Restaurative (IFJR), qui a joué le rôle de consultant sur le film.
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