Actualités Justice/Prison

  • Ciné-débat: Le Méliès Jean Jaurès le 9 mai à 20h30

    TEMPS MORT un film de Eve Duchemin

    Synopsis : Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un weekend. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.

    « Pour pouvoir saisir quelque chose de profond de cette situation, sans me censurer ou chahuter l’autre pour qu’il me laisse filmer, je devais m’autoriser à écrire une fiction. Il ne s’agissait évidemment pas de faire une leçon sur la prison ou sur la réinsertion, mais de questionner et filmer ces corps jetés dans le réel lors d’une permission, sachant que ces personnes doivent rentrer dans leur cellule le lendemain. Je voulais que mon film ne soit ni un film dit « de prison » ni un polar carcéral à rebondissements, mais qu’il soit tourné vers le dehors, là où la prison n’est plus qu’un hors-champ, pour dessiner les contours d’un drame intimiste et familial, soumis à la loi de ce temps qui passe, et que l’on ne rattrape plus ».   
    Eve Duchemin

    DÉBAT animé par le GPSE

    Comment contrevenir à l’impact de l’incarcération sur les individus et leur entourage ?

    Une permission de sortie est un aménagement possible de la peine dans un parcours carcéral. Tout en maintenant ou rétablissant des relations avec son entourage, elles peuvent aussi révéler chez la personne détenue des difficultés ou des blessures résultant de sa mise à l’écart de la société. Pour prendre la mesure des questions qui se posent et en débattre, le GPSE (Groupe Prison Saint Etienne), des personnels des services pénitentiaires et des associations en charge de l’accompagnement de personnes sous main de justice témoigneront de la difficulté de cette mise en relation entre le « dedans » et le « dehors ».


  • Compte-rendu du ciné-débat sur la justice restaurative

    Le public était nombreux jeudi 6 avril dernier au cinéma Le Méliès Jean Jaurès pour assister à la projection du film « Je verrai toujours vos visages » de Jeanne Herry, projection suivie d’un débat animé par le GPSE avec la participation de plusieurs partenaires.

    Parmi eux, des membres de la PJJ de Saint-Etienne (dont Mme Seigniez, directrice territoriale de la PJJ Loire et la directrice adjointe), du SPIP de Roanne (Mme De Larivière, DPIP et Mme Burnol, CPIP) et du SPIP de Saint-Etienne (Mmes Coupat et Dupuis, CPIP).

    D’abord, le film a semble-t-il beaucoup plu, par son réalisme, sa justesse, sa délicatesse mais aussi par les émotions et la sensibilité qu’il dégage, le jeu de ses acteurs. Ce récit choral fait l’éloge du collectif, évoque la résilience, et permet de faire découvrir un dispositif méconnu mais réparateur, rendant au passage hommage aux hommes et femmes (professionnels et bénévoles) qui s’attellent à son bon fonctionnement.

    Ensuite, après une courte introduction, Jean-Noël Thomas, président du GPSE, a lancé le débat ; chacun des partenaires a pu présenter ses missions et actions en lien avec la justice restaurative. Les questions du public et les témoignages ont permis de rendre compréhensible l’engagement des équipes présentes à promouvoir et progresser en justice restaurative au-delà des missions affectées aux CPIP. Les éducateurs de la PJJ en début de projet, ont exprimé leurs attentes face à des collègues du SPIP plus en avance dans ces démarches de justice restaurative. Tous se sont rejoints sur leur volonté, leur motivation à continuer à se former, à promouvoir et mettre en œuvre de tels dispositifs.

    Les partenaires associatifs, les SPIP et les services de la PJJ ont ainsi pu croiser les regards et les pratiques en cours ou à venir en matière de Justice Restaurative.

    Enfin, le GPSE renouvelle ses remerciements à tous les participants (public et intervenants professionnels) pour leur présence, leur mobilisation, leurs témoignages et leur intérêt porté à la justice restaurative.

    A bientôt pour de nouveaux échanges.


  • Ciné-débat sur la justice restaurative

    CINE-DEBAT le jeudi 6 Avril 2023 au Méliès Jean Jaurès à 20h30


    Questionner les démarches de médiation restaurative et prendre connaissance des expériences conduites dans le département avec le Groupe Prison Saint Etienne et les personnels du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation .
    La justice restaurative est un exemple de médiation concernant auteurs et/ou victimes qui peut prendre des formes diverses (confrontation  auteurs /victimes, parrainages). Toutes concourent à réinsérer les personnes dans une démarche personnelle en interaction avec leur milieu familial et social.

    Nous tenons à vous présenter le film « Je verrai toujours vos visages », en salle à partir du 29 mars, et dont le sujet devrait vous intéresser.

    Après Pupille, qui nous parlait d’adoption, Jeanne Herry signe un film sur la justice restaurative. Porté par un beau casting (Adèle Exarchopoulos, Elodie Bouchez, Leïla Bekhti, Gilles Lellouche, Denis Podalydès…), le film rend visibles celles et ceux qui œuvrent à cette nouvelle forme de justice, à côté de la justice « classique ». Pour son 3ème long métrage, la réalisatrice de Pupille met en lumière un sujet encore méconnu en France. Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infraction de dialoguer entre eux dans des dispositifs sécurisés.

    Nassim (Dali Bensalah), auteur de homejacking, comme Chloé (Adèle Exarchopoulos), victime de viols incestueux, s’engagent l’un et l’autre dans une mesure de justice restaurative. Autour deux : d’autres victimes, d’autres auteurs et des encadrants professionnels et bénévoles. Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du film, des réparations intimes individuelles, enfantées par la rencontre de ces individualités.

    Filmer la parole et la naissance d’un rapprochement s’avère passionnant et les acteurs, visiblement habités par les récits qu’ils endossent, livrent une prestation unanimement vibrante. On partage un bout de cette aventure humaine intense et lumineuse et on sort de la séance grandi.

    L'équipe du film a travaillé avec l'Institut Français pour la Justice Restaurative (IFJR), qui a joué le rôle de consultant sur le film.

  • La justice restaurative

    Une réponse au droit commun : la justice restaurative.

      Une solution de satisfaction pour les victimes, les auteurs et la société toute entière par :

      • la mise en perspective de la victime et de l’auteur
        (reconnaissance pour autoriser une parole commune, désir de réparation du préjudice constaté),
      • La vérité, la communauté reconstituée non de manière factuelle mais narrative
        (intelligibilité du mal),
      • Un échange partenarial qui incite à une autre justice, qui consiste à réinscrire la prison dans la continuité de la vie collective et fait que tout contact n’aura été perdu.

        Pour prendre connaissance du résumé de ses propos  :

        (suite…)

      • L’informatique en prison

        Information FARAPEJ

        Conférence en ligne jeudi 16/02/2023 à 18h30 sur internet en prison – inscription obligatoire

        Bonjour à toutes et tous,

        Une conférence en ligne sur le thème « internet en prison » est organisée le 16 Février par le collectif « internet en prison ».

        Pour y participer, vous devez vous inscrire en cliquant ici

        Le collectif « internet en prison » dont fait partie l’ANVP vous invite à sa conférence en ligne : Internet en prison : une évolution indispensable !

        Alors qu’Internet est aujourd’hui omniprésent et incontournable, il reste interdit en prison. La fracture numérique est dès lors toujours entière pour plus de 72 000 personnes qui y sont détenues.

        Sans Internet, comment s’informer sur l’actualité et les débats de société, chercher du travail ou un logement, apprendre, connaître ses droits, résilier un abonnement, maintenir des liens sociaux, gérer son compte en banque, renouveler son titre d’identité, etc. ?

        Le collectif Internet en prison : Les anciens du Genepi, l’A3D (Association des avocats pour la défense des droits des détenus), l’ANAEC (Association nationale des assesseurs extérieurs en commission de discipline), l’ANJAP (Association nationale des juges de l’application des peines), l’Anas (association nationale des assistants de service social), Association Nationale des Visiteurs de Personnes sous main de Justice, Arapej 41, ASPMP (Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire), Auxilia, une nouvelle chance, Ban Public, Casp Arapej, CGT Insertion et probation, La Cimade, Citoyens & justice, CLIP, le courrier de Bovet, Emmaüs France, Farapej, Fédération des acteurs de la solidarité, Gisti, Ligue des droits de l’Homme, Lire c’est Vivre, Lire pour en Sortir, Petits Freres Des Pauvres, Association Possible, Syndicat des avocats de France, secours catholique caritas, Snepap, SNPES, Syndicat de la magistrature, Maisons d’