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FARAPEJ DELEGATION REGIONALE AURA
Calendrier formation dernier trimestre 2023
Ce calendrier s’inscrit dans un complément de celui du premier semestre. Nous nous sommes attachés à construire de nouvelles formations qui cherchent à répondre aux préoccupations des intervenants des différentes associations. Le partenariat avec la Direction Régionale Pénitentiaire, le secteur santé mentale du Vinatier et le Foyer Jacques Monod a été consolidé afin de toujours permettre le croisement des publics et des logiques que ces derniers peuvent développer. Le programme 2024 est en travail et le calendrier sera diffusé début décembre, c’est actuellement l’objectif.
- 20/09/2023 :
L’Organisation Judiciaire
Intervenante : Solène ROSIER, Greffière au Tribunal Judiciaire de Villefranche-sur-Saône
Il s’agit d’aborder la manière dont sont organisées la Justice Civile et la Justice Pénale en tentant de repérer le rôle des différents acteurs et les évolutions en cours.
Cette formation a déjà été programmée en septembre 2022.
- 17/10/2023 :
Travail sur la notion d’aide : ses enjeux et sa complexité
Intervenant : François AUGER, Psychanalyste ayant beaucoup travaillé avec des groupes, notamment en Bourgogne
Prendre appui sur les apports professionnels des différents participants afin d’alimenter la réflexion collective pour que celle-ci puisse disposer d’éléments nouveaux aptes à stimuler sa pensée.
- 6 et 7/11/2023, troisième journée 23/01/2024
Repérage de la crise suicidaire – Prévention suicide
Formation organisée en collaboration avec la Direction Inter-régionale des Services Pénitentiaires dans leurs locaux.
Cette formation se déroule en deux temps (novembre et janvier)
- 21/11/2023
Le vécu psychologique des différents temps d’incarcération.
Intervenante : Sandie BURDEAU, Psychologue doctorante au Foyer Jacques Monod après une expérience d’intervention en détention.
- 1/12/2023 :
L’application des peines, les aménagements de peines avec les évolutions juridiques.
Intervenante : Hortense LEVIEUX, Juge d’Application des Peines au Tribunal Judiciaire de Villefranche-sur-Saône.
Session commandée par l’ANAEC des Assesseurs Commission de discipline.
Des places complémentaires sont ouvertes à cette session.
- 12/12/2023 :
Intervention du Surveillant Chef de Détention de Corbas ; M. GAMPER.
L’exercice de la fonction particulièrement sensible et délicate. La place, la fonction dans la Maison d’Arrêt de Corbas.
Les séquences de formation sont prévues sur la journée, avec un accueil à 9 heures.
Elles se dérouleront au Foyer Jacques Monod, rue du Docteur Frappaz à Villeurbanne.
Les candidatures (nom, prénom, association, adresse mail et téléphone) sont à adresser à Bernard LECOGNE , Délégué Régional FARAPEJ, Région Auvergne Rhône Alpes : bernard.lecogne@gmail.com.
Renseignements complémentaires possibles au 06 42 21 60 72.
Les convocations seront adressées environ 15 jours avant la date de session.
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Ciné-débat: Le Méliès Jean Jaurès le 9 mai à 20h30
TEMPS MORT un film de Eve Duchemin
Synopsis : Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un weekend. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.
« Pour pouvoir saisir quelque chose de profond de cette situation, sans me censurer ou chahuter l’autre pour qu’il me laisse filmer, je devais m’autoriser à écrire une fiction. Il ne s’agissait évidemment pas de faire une leçon sur la prison ou sur la réinsertion, mais de questionner et filmer ces corps jetés dans le réel lors d’une permission, sachant que ces personnes doivent rentrer dans leur cellule le lendemain. Je voulais que mon film ne soit ni un film dit « de prison » ni un polar carcéral à rebondissements, mais qu’il soit tourné vers le dehors, là où la prison n’est plus qu’un hors-champ, pour dessiner les contours d’un drame intimiste et familial, soumis à la loi de ce temps qui passe, et que l’on ne rattrape plus ».
Eve DucheminDÉBAT animé par le GPSE
Comment contrevenir à l’impact de l’incarcération sur les individus et leur entourage ?
Une permission de sortie est un aménagement possible de la peine dans un parcours carcéral. Tout en maintenant ou rétablissant des relations avec son entourage, elles peuvent aussi révéler chez la personne détenue des difficultés ou des blessures résultant de sa mise à l’écart de la société. Pour prendre la mesure des questions qui se posent et en débattre, le GPSE (Groupe Prison Saint Etienne), des personnels des services pénitentiaires et des associations en charge de l’accompagnement de personnes sous main de justice témoigneront de la difficulté de cette mise en relation entre le « dedans » et le « dehors ».
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Compte-rendu du ciné-débat sur la justice restaurative
Le public était nombreux jeudi 6 avril dernier au cinéma Le Méliès Jean Jaurès pour assister à la projection du film « Je verrai toujours vos visages » de Jeanne Herry, projection suivie d’un débat animé par le GPSE avec la participation de plusieurs partenaires.
Parmi eux, des membres de la PJJ de Saint-Etienne (dont Mme Seigniez, directrice territoriale de la PJJ Loire et la directrice adjointe), du SPIP de Roanne (Mme De Larivière, DPIP et Mme Burnol, CPIP) et du SPIP de Saint-Etienne (Mmes Coupat et Dupuis, CPIP).
D’abord, le film a semble-t-il beaucoup plu, par son réalisme, sa justesse, sa délicatesse mais aussi par les émotions et la sensibilité qu’il dégage, le jeu de ses acteurs. Ce récit choral fait l’éloge du collectif, évoque la résilience, et permet de faire découvrir un dispositif méconnu mais réparateur, rendant au passage hommage aux hommes et femmes (professionnels et bénévoles) qui s’attellent à son bon fonctionnement.
Ensuite, après une courte introduction, Jean-Noël Thomas, président du GPSE, a lancé le débat ; chacun des partenaires a pu présenter ses missions et actions en lien avec la justice restaurative. Les questions du public et les témoignages ont permis de rendre compréhensible l’engagement des équipes présentes à promouvoir et progresser en justice restaurative au-delà des missions affectées aux CPIP. Les éducateurs de la PJJ en début de projet, ont exprimé leurs attentes face à des collègues du SPIP plus en avance dans ces démarches de justice restaurative. Tous se sont rejoints sur leur volonté, leur motivation à continuer à se former, à promouvoir et mettre en œuvre de tels dispositifs.
Les partenaires associatifs, les SPIP et les services de la PJJ ont ainsi pu croiser les regards et les pratiques en cours ou à venir en matière de Justice Restaurative.
Enfin, le GPSE renouvelle ses remerciements à tous les participants (public et intervenants professionnels) pour leur présence, leur mobilisation, leurs témoignages et leur intérêt porté à la justice restaurative.
A bientôt pour de nouveaux échanges.
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Ciné-débat sur la justice restaurative
CINE-DEBAT le jeudi 6 Avril 2023 au Méliès Jean Jaurès à 20h30
Questionner les démarches de médiation restaurative et prendre connaissance des expériences conduites dans le département avec le Groupe Prison Saint Etienne et les personnels du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation .
La justice restaurative est un exemple de médiation concernant auteurs et/ou victimes qui peut prendre des formes diverses (confrontation auteurs /victimes, parrainages). Toutes concourent à réinsérer les personnes dans une démarche personnelle en interaction avec leur milieu familial et social.Nous tenons à vous présenter le film « Je verrai toujours vos visages », en salle à partir du 29 mars, et dont le sujet devrait vous intéresser.
Après Pupille, qui nous parlait d’adoption, Jeanne Herry signe un film sur la justice restaurative. Porté par un beau casting (Adèle Exarchopoulos, Elodie Bouchez, Leïla Bekhti, Gilles Lellouche, Denis Podalydès…), le film rend visibles celles et ceux qui œuvrent à cette nouvelle forme de justice, à côté de la justice « classique ». Pour son 3ème long métrage, la réalisatrice de Pupille met en lumière un sujet encore méconnu en France. Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infraction de dialoguer entre eux dans des dispositifs sécurisés.
Nassim (Dali Bensalah), auteur de homejacking, comme Chloé (Adèle Exarchopoulos), victime de viols incestueux, s’engagent l’un et l’autre dans une mesure de justice restaurative. Autour deux : d’autres victimes, d’autres auteurs et des encadrants professionnels et bénévoles. Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du film, des réparations intimes individuelles, enfantées par la rencontre de ces individualités.
Filmer la parole et la naissance d’un rapprochement s’avère passionnant et les acteurs, visiblement habités par les récits qu’ils endossent, livrent une prestation unanimement vibrante. On partage un bout de cette aventure humaine intense et lumineuse et on sort de la séance grandi.
L'équipe du film a travaillé avec l'Institut Français pour la Justice Restaurative (IFJR), qui a joué le rôle de consultant sur le film.
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Palier les difficultés des agendas
Vous êtes invités à faire des propositions
la difficulté de trouver dans le cadre de nos activités des plages de réunion nous demande à trouver des modes d’échanges autres mais efficaces. Cette catégorie d’article vise à palier partiellement cette difficulté.
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